Ambroisie : le silence du
gouvernement inquiète.
Personnes allergiques, agriculteurs,
apiculteurs et collectivités locales attendent des réponses face à
la progression inexorable de cette espèce invasive allergène, les
patients victimes de l’ambroisie et les professionnels tirent la
sonnette d’alarme. Dans un courrier au Premier Ministre envoyé cet
été et resté sans réponse, l’association Stop Ambroisie et le Réseau
Biodiversité pour les abeilles demandent des mesures immédiates pour
contenir les conséquences sanitaires, environnementales et
économiques de la prolifération de l’ambroisie désormais présente
dans toutes les régions métropolitaines.
La présence de l’ambroisie génère
des problèmes de santé publique. Pour Stop Ambroisie, seule
association de personnes allergiques à cette espèce nuisible,
l’inquiétude grandit d’années en années. Le contexte de la Covid-19
fait craindre un impact fort des allergies en raison des difficultés
respiratoires provoquées. Les conséquences de la prolifération non
maîtrisée de l’ambroisie sont aussi économiques et
environnementales. Rien qu’en région Auvergne-Rhône-Alpes, près de
15% de la population a consommé des
soins en lien au pollen d’ambroisie pour un coût global de 40,6
millions d’euros. Si l’ensemble de la France était aussi touché, il
y aurait 5,3 millions de personnes allergiques et 326 millions
d’euros de dépenses de santé annuelles. L’asthme provoqué par
l’ambroisie fait partie des facteurs aggravants pour les personnes
atteintes par la Covid-19.
La lutte contre l’ambroisie, un défi
environnemental.
De plus en plus nombreux en raison
de son expansion, les patients victimes de l’ambroisie appellent à
la mobilisation de tous les acteurs du territoire pour lutter
véritablement contre son développement. « Tout est encore possible.
Seules les batailles non menées sont certaines d’être perdues. Il
faut arrêter de tourner autour du pot et faire preuve d’une
véritable volonté politique » estime Philippe de Goustine, Président
de Stop Ambroisie. Dans une enquête menée en janvier 2020 auprès des
élus de Charente et de la Drôme, deux régions fortement touchées,
75% des répondants se déclarent favorable à la reconnaissance de
l’ambroisie comme organisme nuisible à l’agriculture et 84% sont
favorables à rendre obligatoire la lutte contre l’ambroisie. Des
solutions existent : mieux sensibiliser le grand public, donner des
moyens techniques supplémentaires aux agriculteurs et gestionnaires
d’espaces publics, mieux coordonner l’action des collectivités et
former les référents ambroisie…
Compte tenu de l’aggravation de la
situation et de l’inquiétude qu’elle génère chez les patients, les
agriculteurs, les apiculteurs, les collectivités... Stop Ambroisie
et le Réseau Biodiversité pour les Abeilles attendent une réaction
sans délai du Premier Ministre et de son gouvernement.
Contact presse : Pierre Testu
Tel : 07 67 26 31 44 - testu@asso-rba.fr
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