Info Mairie

Une fois de plus, notre PAV a été victime d’incivilités. Des objets tels qu’aspirateur, chaise, panier - déposés en vrac derrière les colonnes - sont à apporter à la déchèterie (Valréas ou Valaurie). Ce genre de situation ne doit pas être à la charge du personnel communal.

Le PAV est réservé aux:
- Déchets recyclables : papiers/emballages, cartons, verre, textile
- Bio-déchets ménagers (pas de tonte, ni feuilles)
- Ordures ménagères dans les colonnes semi-enterrées qui doivent essentiellement être des produits d’hygiène, litière, restes de viande et produits de la mer
Tous les emballages doivent être déposés en vrac (pas dans un sac fermé) dans les colonnes papiers/emballages conformément au panneau d’affichage sur site.

Des mesures de surveillance sont à l’étude mais dans le court terme, la situation restera telle que nous la connaissons. La pédagogie sera toujours le meilleur outil et l’échange bienveillant doit être de mise.

Pour rappel des sanctions financières pourront être appliquées en vertu des pouvoirs de police du Maire.

Prieuré Musical

Le Prieuré Musical, jeune association créée sous la présidence d’Olivier TROUBAT, a pris la suite de la MACT qui a cessé son activité.

Son objectif reste la présentation de musiciens de renommée internationale dans le cadre magnifique du Prieuré de Montbrison sur Lez.

Cet été, 3 concerts de harpe celtique et classique ont été proposés avec une dernière prestation mêlant harpe et flûte traversière.

Le bilan de cette première saison est très encourageant pour notre association.

Le public a été nombreux, conquis et impatient à l’idée de futurs concerts la saison prochaine.

Pour toute information, veuillez contacter O. TROUBAT  au 06 81 59 93 02.

Très belle fin d’été à toutes et tous.

L’équipe du Prieuré Musical

La Souleïado

Le Club LA SOULEÏADO vous informe :
• Mercredi 3 septembre : comme annoncé dans le Petit Journal du mois d’août, nous avons organisé une deuxième soirée Boules-Pizzas au Café du Centre. Une belle occasion de partager un moment convivial autour du jeu et de la table !
• Mercredi 24 septembre : nous aurons le plaisir de retrouver nos aînés pour le traditionnel repas, cette année au Café du Centre. Le menu reste encore une surprise, mais nous savons déjà que le cuisinier saura nous régaler !

Pour les événements du mois d’octobre, nous vous donnerons toutes les informations dans le prochain Petit Journal.

À très bientôt, Le Bureau

La Paroisse

C’est quoi la Paroisse…. ?

C’est une “communauté précise de fidèles constituée d’une manière stable dans l’Église diocésaine et dont la charge pastorale est confiée à un curé, comme pasteur propre, sous l’autorité de l’évêque diocésain ».

Le Diocèse de la Drôme de Valence, comprend 22 Paroisses qui comptent environ 504.607 habitants.

Notre village de Montbrison sur Lez est rattaché à la paroisse Saint François Régis sur Lez et compte environ 14.242 habitants avec Bouchet, Chamaret, Chantemerle les Grignan, Colonzelle, Grignan, la Baume de Transit, La Roche St Secret-Béconne, le Pègue, Montbrison sur Lez, Montjoyer, Montségur sur Lauzon, Reauville, Roussas, Rousset les Vignes, Salles-sous-Bois, Solerieux, St-Pantaleon-les-Vignes, Taulignan, Tulette, Valaurie.

Le curé : Père Christophe Rivière, prêtre, résident à Nyons.

Pour plus d’information : http://francoisregis-valence.cef.fr/

Samedi 6 septembre 18h30 messe à Colonzelle dans la chapelle Notre Dame des Lumières et Dimanche 7 septembre 10h30 messe à Grignan dans la Collégiale.

Fraternellement, votre paroisse.

Personnes - Passions - Projets

« Au café du matin, Isabelle sert plus que du café »

Chaque matin, du lundi au vendredi à 7h, Isabelle est déjà au café, prête à accueillir les premiers visiteurs. Avec son sourire et son énergie communicative, elle est devenue bien plus qu’une simple serveuse du matin : elle est un visage familier, une présence réconfortante et pour beaucoup, la première étincelle de bonne humeur de la journée. Vous voulez un café, un pain, un journal ?… Ce sera toujours accompagné de son sourire chaleureux.

Dans ce portrait, nous partons à la rencontre d’Isabelle, pour découvrir son parcours, son quotidien et ce qui nourrit sa passion pour ce métier où l’on sert bien plus que du café : on sert des sourires, des histoires et on crée des liens humains.

Je m’installe confortablement avec elle à une table, un café et une viennoiserie devant moi. Comme vous pouvez l’imaginer, Isabelle doit régulièrement interrompre notre conversation pour servir ses clients. Parmi eux, un petit garçon s’approche et que lui dit-il ? « Isabelle, tu es belle. »

Ce jeune garçon, adorable et souriant, ne semble pas vouloir détourner ses yeux d’elle. Il répète avec insistance cette jolie phrase : « Isabelle, tu es belle. » Et Isabelle accueille ses mots avec bienveillance, sans trop s’y attarder non plus : une vraie pédagogue, et un joli point de départ pour notre conversation.

— Vous êtes là depuis la réouverture du Café du Centre. Comment êtes-vous arrivée ici et comment cela se passe-t-il pour vous ?
« C’était par le bouche-à-oreille. Mathilde m’a invitée et ça a tout de suite accroché. J’ai compris que Mathilde et Valentin cherchaient quelqu’un le matin pour accueillir les gens autour d’un café, leur tenir compagnie, mais aussi pour nettoyer, mettre en place les choses et, comme ils ne sont que deux, les aider un peu à avancer. Mais à la base, ils voulaient vraiment que je sois en contact avec les gens. »

— Pouvez-vous me parler de votre parcours professionnel ? Comment êtes-vous arrivée jusqu’ici ?
«J’ai commencé avec un CAP vente, puis j’ai travaillé dans une chocolaterie (Jef Challier, Maître Chocolatier Artisan à Valréas). Ensuite, j’ai obtenu mon BEP, que j’ai pratiqué à Avignon avant de terminer au Palais des Gourmets, boulangerie-pâtisserie à Valréas, où je suis restée 18 ans. Après une période de chômage, j’ai aidé à lancer le Drive de l’Intermarché de Grignan avec ma belle-sœur, Mme Reboul, et j’y suis restée 4 ans. Mais je me suis vite rendu compte que travailler dans une grande surface n’était pas la même chose que dans une pâtisserie, ni en termes de contact humain. Je suis très contente de travailler maintenant ici, avec les sympathiques Mathilde et Valentin. Le travail est très agréable, dans une ambiance dynamique.»

— Est-ce un métier que vous imaginiez faire quand vous étiez petite fille ?
Elle rit: « pas du tout ». Elle rêvait d’être dessinatrice ou photographe. Elle portait toujours avec elle un petit carnet de dessin au Pègue, où elle a grandi. Elle a vécu une enfance simple et belle, entourée d’autres enfants, sans téléphones portables… à jouer à la chasse à l’homme, construire des cabanes… La passion de la photographie est encore bien vivante. Lors des occasions familiales, elle prend beaucoup de photos. Elle maîtrise certaines « techniques de correction » et aime particulièrement le style noir et blanc.

Il est évident qu’Isabelle aime le contact humain et qu’elle excelle dans ce rôle. Mais, comme elle le dit elle-même, la médaille a aussi son revers : « Je donne beaucoup de moi. J’ai hérité ce trait de caractère de ma mère. Parfois, les réactions des gens peuvent être décevantes. Mais j’en tire toujours une leçon : On apprend de ses erreurs, ça nous fait grandir. »

Elle parle de sa maman avec beaucoup d’amour : « Ma maman très douce, c’est mon modèle, mon grand exemple. » Son père, quant à lui, est malheureusement décédé après une grave maladie. Cet événement a encore renforcé le lien entre Isabelle et sa mère. Son père, portugais, parlait peu de son pays d’origine : il avait beaucoup souffert sous le régime fasciste de l’époque, ce qui l’avait poussé à émigrer en France. Après son décès, Isabelle a réalisé qu’elle ne connaissait pas vraiment son père ni sa famille. Courageuse, elle décide à 17 ans de partir en bus au Portugal — un trajet de 24 heures — sans parler un mot de portugais. Elle y a été très bien accueillie et se réjouit aujourd’hui d’avoir retrouvé une grande famille. Dans le sud du pays, elle a découvert le contact chaleureux, les câlins, les embrassades quotidiennes et les « je t’aime » répétés… Cela lui a beaucoup appris sur elle-même, son histoire et ses racines.

— Et maintenant ? Où habitez-vous ?
Avec son mari, Éric Gauthier, garagiste-carrossier à Dieulefit, ils ont construit une maison à La Roche-Saint-Secret, où ils vivent sereinement avec leur fils de 17 ans, qui s'est lancé dans le métier de boulanger-pâtissier. Sa maman reste une figure centrale dans sa vie : Isabelle et son mari l’ont aidée, après des années difficiles comme jeune veuve, à devenir nourrice agréée, et en adaptant sa maison aux normes.

Isabelle est une femme positive, courageuse et optimiste.

— Un mot d’encouragement pour nous, pour le village, pour le monde actuel ?
« Je crois qu’il faut essayer de passer des bons moments ensemble, de ne pas se mêler des histoires qui ne nous concernent pas. De ne pas être égoïste. Se respecter mutuellement et dire souvent qu’on s’aime. S’occuper de sa famille et préserver les traditions qui ont de la valeur. » Un exemple ? « Oui, le respect que l’on doit aux instituteurs, aux gendarmes, aux pompiers, à nos parents… Cela me semble aujourd’hui presque perdu. Il y a trop d’agressivité. Nous avons la chance de vivre dans de petits villages calmes, et moi, en tout cas, j’apprécie de vivre ici. »

Nous terminons notre conversation et en remerciant cette femme si chaleureuse, je me dis alors que ce petit garçon avait bien raison de dire : « Isabelle, tu es belle. »

Votre reporter Jacinta

Café du Centre

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